Au plus près : la plage et la mer (27° en moyenne).
Les eaux limpides du Canal du Mozambique forment en avant de l’hôtel une piscine naturelle sur fond de sable, protégée des vagues à mi-marée par une barre de rochers polis, idéale pour nager ou pour les enfants.
À quelques mètres, des boutres reviennent jeter l’ancre à leur village d’origine.
Des dizaines de ces goélettes d’origine bretonne, à deux mâts égaux, sont en cours de construction de chaque côté de la lagune, deuxième versant d’Entremer, que l’on traverse en tout temps, le plus souvent à pied (15 mn) ou avec notre pirogue.
Toutes les étapes de l’élaboration de ces navires de transport qui demain sillonneront l’océan Indien ou le Canal du Mozambique, chargés de passagers, de sel, de ciment ou de bière, sont ici représentées : quilles allongées sur le sable, membrures en côtes de baleine se découpant sur le ciel, jetées de mâts, coques ventrues gaiement peintes, selon un savoir-faire transmis de génération en génération depuis le XIXe siècle. Les lancements donnent lieu à de grandes fêtes où tous se rendront à l’appel des conques pour prêter main-forte au clan propriétaire et hâler le bateau jusqu’à la mer.
Village vezo simple et paisible, rythmé par le va-et-vient des pirogues de pêche (à voiles carrées), les exclamations des enfants poussant au vent leurs modèles réduits de pirogue ou de boutre, le rire des femmes fardées de blanc ou d’ocre, au matin envahi de charrettes masikoro apportant de l’arrière-pays le charbon et les vondro, il y est doux de se promener, s’asseoir à une gargote, écouter les chants s’échappant des églises.